Site officiel de la ville de Besse-sur-Issole
Cela concerne les risques majeurs, qu’ils soient naturels (conditions météorologiques extrêmesparexemple), soit technologiques. Dans ce cas, nous devons mettre les enfants des écoles et du périscolaire en sécurité aussi longtemps que nécessaire avec des consignes claires et connues : c’est àcela que sert un Plan Particulier de Mise en Sureté (PPMS).
Chacun doit connaître son rôle : contacter les secours, regrouper les enfants, fermer des portes, distribuer des repas etc…
Par la suite les étapes sont les suivantes :
– recensement des risques pouvant toucher la commune
– précision des rôles et devoirs de chacun (instituteurs, parents, commune…) devant un risque
– réalisation du document avec la conduite à tenir en fonction de ces éléments. Par exemple, en cas de risque majeur, il ne faut surtout pas venir chercher les enfants à l’école.
A ce jour, les documents sont réalisés.
Par ailleurs, un exercice de simulation de mise en sécurité des élèves sont organisés 2 fois par an. Les exercices incendie 3 fois par an.
Il se compose d’un son modulé, montant et descendant, de trois séquences d’une minute et quarante et une secondes, séparées par un silence de cinq secondes.
La fin de l’alerte est annoncée par un signal continu de 30 secondes.
Tous les premiers mercredi du mois à midi , les sirènes font l’objet d’un exercice. Ce signal d’exercice ne dure, lui, qu’une minute et quarante et une secondes seulement.
En cas d’alerte, comment réagir ?
En cas d’alerte, un comportement réflexe est attendu de vous, afin de vous mettre en sécurité et de faciliter l’action des secours.
Il s’agit de vous protéger dans un bâtiment des effets possibles du danger ou d’évacuer immédiatement la zone dangereuse pour ne pas en subir les effets.
Au signal, vous devez :
• Rejoindre sans délai un bâtiment ;
Le signal d’alerte doit permettre la mise en sécurité de la population. En fonction des situations, cette notion peut impliquer une mise à l’abri dans un local clos ou l’évacuation de la zone touchée. Par défaut, il convient donc de rejoindre un bâtiment afin de se protéger, de s’informer sur la nature exacte de la crise et de prendre connaissance des consignes que les autorités diffuseront notamment via les médias publics.
• vous mettre à l’écoute de la radio (France Bleu, France Info ou radios locales) afin de prendre connaissance des consignes diffusées par les autorités ;
En situation de crise, les réseaux téléphoniques et/ou internet pourraient ne plus fonctionner. La diffusion hertzienne est celle qui a le plus de chance de demeurer opérationnelle et donc la plus fiable. Les antennes de radio France sont donc les stations de référence pour obtenir de l’information quant à l’évolution de la crise et adapter son comportement en conséquence.
• Suivant les consignes diffusées, se confiner : arrêter la climatisation, le chauffage et la ventilation, boucher les ouvertures (fentes, portes, aérations, cheminées,…) ;
La mise à l’abri dans un local clos implique la notion de confinement. Les échanges avec l’extérieur doivent donc être aussi limités que possible, afin de se protéger d’une éventuelle pollution de l’atmosphère.
• ou, sur ordre des autorités, évacuer .
Selon la nature de la situation, les autorités peuvent être amenées à ordonner l’évacuation d’une zone. Il convient donc de se tenir prêt à évacuer dans les délais les plus brefs en fonction des consignes diffusées.
En situation de crise, il faut libérer les voies de circulation pour faciliter l’action des secours. Un véhicule donne une fausseimpression de sécurité. En cas d’inondation par exemple, 50 cm d’eau suffisent pour emporter une voiture. De même, une voiture ne résiste pas à la chute d’un arbre et ses occupants n’en seront pas protégés.
Les enseignants se chargent de la mise en sécurité immédiate des enfants. En cas de confinement, l’école ne sera pas autorisée à ouvrir ses portes. Venir les chercher à l’école vous expose au danger et gêne l’intervention des secours.
Les réseaux doivent rester disponibles pour les secours.
Certaines circonstances peuvent provoquer des bris susceptibles de blesser les personnes à proximité.
Le signal d’alerte peut être déclenché en raison d’une pollution de l’air (nuage toxique, etc.). Le confinement est alors indispensable pour se protéger.
Le signal d’alerte peut être déclenché en raison d’une pollution de l’air (nuage toxique, etc.) potentiellement de nature inflammable. Il convient donc de ne pas prendre le risque de déclencher une explosion tant que la nature du danger n’est pas parfaitement identifiée.
Le signal d’alerte a pour objectif de mettre la population en sécurité. Tant que la crise n’a pas été déclarée circonscrite, quitter l’abri vous expose au danger.
Dans les secteurs situés en aval des ouvrages hydrauliques, si la corne de brume retentit, vous devez :
En cas de rupture d’un ouvrage hydraulique, l’inondation des zones situées en aval peut avoir lieu très rapidement. L’évacuation ou, à défaut, l’accès aux étages élevés d’un immeuble élevé et solide doit être réalisée au plus vite dès la perception de la corne de brume.
L’inondation liée à la rupture d’un ouvrage hydraulique peut entraîner des coupures d’électricité et des pannes d’ascenseur. Les personnes s’y trouvant risqueraient donc d’y être piégées.
L’inondation suivant la rupture d’un ouvrage hydraulique est un phénomène rapide. Revenir en arrière amène à se retrouver au milieu des eaux et à se mettre en danger.
Les réseaux doivent rester disponibles pour les secours.